2020 n’est pas terminée, et réserve probablement encore quelques surprises.
Les profonds bouleversements engendrés par la crise sanitaire et économique, et l’urgence climatique laissent augurer un monde différent, dont nous voyons déjà certains changements précurseurs à l’œuvre dans le quotidien des clients, usagers, salariés et managers.
Tout d’abord, des changements dans la façon de travailler au sein de l’organisation :
- « démocratisation » du télétravail, qui était jusqu’à alors dans une phase plutôt poussive en France.
Après l’urgence de mi-mars, qui s’est traduite par quelques surprises à la fois heureuses (appropriation rapide des outils, efficacité personnelle en hausse) et moins réjouissantes (failles de sécurité, pratiques managériales peu adaptées), vient désormais l’étape de la maturité, pour 2021, avec la mise en place structurée (accord d’entreprise), organisée (conditions d’exercice du télétravail) et sécurisée (garantir la sécurité des informations de l’organisation et préserver l’espace privé du salarié).
- raccourcissement des décisions et mis en place opérationnelle des projets avec les fournisseurs, et partenaires, qui soumis aux mêmes contraintes, ont vu leur chaîne de décision, et leurs processus (notamment de production et de logistique) considérablement perturbés.
La faible visibilité sur la sortie de la crise sanitaire, et la reprise économique conduit à piloter le cash-flow de façon drastique, en limitant les dépenses aux sujets vitaux à la continuité d’activité.
Les délais de livraison des matériels informatiques, produits quasi-exclusivement en Asie du Sud-Est, sont passés de la semaine (voire quinzaine) au mois voie au trimestre.
Le panorama technologique évolue à une vitesse rarement observée (intelligence artificielle, ordinateur quantique, digitalisation des activités, émergence d’offres souveraines en Chine), et la réalisation des prestations intellectuelles (ingénierie, études, audit), même facilitée par la visio-conférence, a trouvé ses limites quant il s’est agit de travailler en direct …
et ensuite, dans la façon de piloter et exploiter le système d’information :
- rationalisation et modernisation accélérée du socle technologique :
- montée en puissance des actions d’optimisation du socle technologique, afin de simplifier et industrialiser l’exploitation courante (toilettage et migration Active Directory vers AD Azure, migration Windows 10, virtualisation des environnements d’exploitation)
- accélération de l’ouverture aux solutions Cloud dont Office 365 qui voit en 20200 une année record dans son implémentation au sein des entreprises et organisations,
- rationalisation du portefeuille fournisseurs
- évolution très sensible dans la gestion de la sécurité du systèmes d’information
- prise en compte de la dimension risques (et non plus seulement sécurité technique)
- remise en cause de la technologie VPN au bénéfice de solutions présentant un niveau de finesse supérieur dans les accès au système d’information
- hausse significative des cyberattaques
- sensibilisation renforcée des salariés à l’importance des comportements et réflexes dans la manipulation des emails, sites Internet …
- revue drastique du budget, avec nous le voyons de plus en plus, la notion de retour sur investissement, et d’alignement sur la stratégie, monter en puissance dans les préoccupations des dirigeants et décideurs SI.
Quelles seront les principales tendances SI pour 2021 ?
Nos clients et partenaires font état de trois préoccupations principales des managers et dirigeants :
- optimiser et piloter au plus près la trésorerie,
- garantir la continuité des services,
- se placer en position de développer l’activité.
Pour les Directions et services des Systèmes d’Information, dont le rôle et la perception ont évolué favorablement à la faveur de la crise sanitaire, il s’agit de concilier désormais le rôle de gardien du temple de la technologie informatique au sein de l’entreprise, avec celui de gestionnaire de la performance financière du SI, et celui du stratège pour définir et incarner la vision cible du SI.
Ce qui se traduit notamment dans les budgets par :
- un effort significatif sur la sécurité des systèmes d’information :
- les sujets sont variés, et son fonction de la situation de l’entreprise, depuis l’identification des failles de sécurité et l’organisation interne en matière de gestion des risques jusqu’à l’accompagnement à au changement, en passant par la nécessaire mise à niveau technologique et la formation des utilisateurs
- la performance des actifs et des achats
- adressée sous des axes différents et complémentaires, c’est le premier poste d’optimisation financière, en agissant sur :
- la durée de vie des matériels et logiciels (notamment par l’usage de technologies de virtualisation),
- la rationalisation des configurations et des usages (montée en puissance des matériels reconditionnés, limitation de nombre de configurations matérielles différentes sur les pc et imprimantes, urbanisation des fonctions applicatives),
- l’optimisation des achats (contrat cadre, spécialisation des fournisseurs, massification des commandes)
- l’urbanisation et l’industrialisation applicative et infrastructure (autour des plates-formes Cloud notamment)
- la modernisation de l’infrastructure (SD-WAN et très haut-débit),
- adressée sous des axes différents et complémentaires, c’est le premier poste d’optimisation financière, en agissant sur :
- l’accélération de la numérisation et du collaboratif au sein des activités de l’entreprise
- automatisation de tâches à faible valeur-ajoutée,
- déploiement d’outils facilitant le travail en nomadisme,
- l’optimisation de la gestion de l’information : c’est le premier poste de coûts cachés dans une organisation. Combien de temps passé à rechercher la bonne version d’un document ? Combien de répertoires et fichiers sont inutilisés et encombrent l’accès à l’information utile, au bon moment, pour le bon interlocuteur ?
- et le recentrage des prestations externes sur les enjeux fondamentaux à fort potentiel de gains (transformation de l’organisation et des activités avec le numérique, stratégie technologique et organisationnelle du SI, sécurité et conformité, management de transition).
Si 2021 apparaît d’ores et déjà comme une année de transition, où il faudra d’abord gérer l’atterrissage d’une crise sans précédent, c’est aussi une année qui préparera un redémarrage (certes encore incertain), et que nos clients DSI et dirigeants veulent aborder de façon volontariste, agile, et structurée.
MGD Consulting sera à vos côtés pour accompagner les entreprises et organisations afin que le système d’information soit à la hauteur de leurs ambitions et attentes opérationnelles au quotidien.